Expositions

En 2025, Carré d’Art – Musée d’art contemporain a invité Laurent Pichaud (danseur-chorégraphe, enseignant-chercheur spécialiste de la danse « située ») pour la 5e résidence de recherche et de création au Centre de documentation Bob Calle.

A partir de recherches menées dans le fonds documentaire, Laurent Pichaud a proposé plusieurs rencontres de février à juin permettant de partager ses réflexions avec le public : 

- Jeudi 13 février 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud

- Jeudi 20 mars 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud et Julie Perrin, sur les livres d’artistes chorégraphiques

- Jeudi 10 avril 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud et l’artiste chorégraphe Catherine Contour

Ces rendez-vous ont permis de questionner l’inscription du geste chorégraphique dans le centre de documentation à travers différentes thématiques : écrits d’artistes chorégraphiques, composition en danse in situ, transmission du geste, documentation en danse, archive de la performance…Ces conférences se terminaient par des ateliers participatifs et collectifs : conception d’un flipbook chorégraphique, écriture d’une partition textuelle, lecture...

Le Samedi 17 mai 2025, à l’occasion de la Nuit des musées, Laurent Pichaud a présenté décalco·danse, une performance participative où le public a pu créé une chorégraphie improvisée à partir de 1000 images de 1000 livres du centre de documentation.

Pour sa sortie de résidence, Laurent Pichaud éditera un "Topoguide de randonnée chorégraphique à Carré d’Art", qui sera activé par deux visites performées de/par Laurent Pichaud:

Samedi 29 novembre 2025, à 10h30 et 14h30 (sur inscription)

Cette résidence de recherche et de création bénéficie du soutien de la Drac Occitanie et du Conseil Départemental du Gard.

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Laurent Pichaud est chorégraphe au sein des projets x-sud art/site, interprète auprès de différents autres chorégraphes, et artiste chercheur associé au département Danse de l’université Paris 8 où il a soutenu une thèse création : Faire de l’in situ dans les archives d’une autre artiste, Laurent Pichaud/Deborah Hay en juin 2025.

Au sein de ses créations et recherches, il s’intéresse à l’inscription d’un geste chorégraphique dans des espaces non spécifiquement artistiques – projets de territoires avec des habitant·e·s, projets in situ contextuels, chorégraphies situées – qui lui permet de déployer une dimension chorégraphique dans des questions sociétales. Ainsi ses deux dernières créations : mon nom des habitants 2014 • 2018, sur la question sur la place qu’occupent les monuments aux morts dans nos villes et nos vies, ou bien … en jumelle qui explore le jumelage entre les villes et les paysages.

Ce type de démarche artistique stimule des réflexions sur la manière dont le processus chorégraphique rencontre d’autres méthodologies d’approche – que ce soit dans les champs pédagogique, universitaire ou anthropologique par exemple, mais aussi dans toutes autres expériences dites de terrain –, ce qui l’aide à maintenir l’expérimentation ouverte grâce à l’invention de formats d’adresse aux spectateurs spécifiques aux contextes investis. Conférence performée, visite guidée par la danse… mais encore écrits documentaires, livres d’artiste et autres expositions... épanouissent ainsi le geste chorégraphique au-delà du seul support spectaculaire.

Il est artiste en résidence au centre de documentation du Carré d’Art Musée de Nîmes en 2025, en résidence de territoire Aure et Louron (Pyrénées) pour la saison 2025-2026, et membre des comités artistiques et de suivi des Carnets Bagouet et Danse Dense à Pantin.

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