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Bâtiment

Le 8 mai 1993, Carré d’Art-Musée d’Art contemporain a ouvert ses portes. Ce bâtiment, qui tire son nom de la proximité immédiate qu’il entretient avec l’un des fleurons antiques de la ville, La Maison Carrée, abrite à la fois le musée et la bibliothèque centrale de prêt.

Douze architectes ont été invités à concourir en 1984, parmi lesquels figurent Franck Gehry, Jean Nouvel et César Pelli. Lord Norman Foster est proclamé lauréat. L’architecte anglais, dont certaines grandes réalisations, telles que la Hong Kong and Shangai Bank de Hong Kong, la Century Tower de Tokyo ou les galeries Sackler de la Royal Academy de Londres, connaît aujourd’hui une renommée internationale.

Carré d’Art se présente comme un grand parallélépipède rectangle de verre aux lignes d’une pureté parfaite, et dont la caractéristique principale réside dans la transparence. Un atrium central, qui évoque les cours intérieures des maisons nîmoises, est coiffé d’une verrière permettant à la lumière, autre élément fondamental de cette architecture, de pénétrer largement dans le bâtiment. Celui-ci compte neuf niveaux, dont quatre se trouvent situés au-dessus de la rue. Les deux niveaux supérieurs sont réservés au musée et constituent les espaces de présentation des collections et des expositions temporaires. Ceux-ci offrent une surface de près de 2 000 m2 et présentent une structure classique qui n’est pas sans rappeler le plan des musées du XIXe siècle.

Dès le hall, le visiteur est accueilli par deux oeuvres conçues spécialement pour Carré d’Art : Mud Line de Richard Long dont l’empreinte des mains sur la paroi dans la matière confère une dimension picturale indéniable et Gaul d’Ellsworth Kelly dont l’opacité vibrante contraste avec la transparence du bâtiment, première sculpture monumentale à entrer dans les collections françaises.